22 juillet 2022
Le 22 juillet 2022, l’hebdomadaire belge Moustique publiait un article de trois pages sur la réforme pour protéger les animaux d’expérience. Solange t’Kint et André Ménache, respectivement administratrice et conseiller scientifique de l’association Suppression des Expériences sur l’Animal (S.E.A.) étaient interviewés suite à leur tribune parue dans La Libre. Cet article revient sur le manque d’indépendance du comité wallon pour la protection des animaux d’expérience, en cours de création. « Sur les 18 membres effectifs de ce comité, 14 appartiennent en effet à des labos ou au secteur académique », note l’auteur. Ce dernier cite André Ménache qui dénonce une lourde carence de la réglementation : « Ces organes fonctionnent comme un blanc-seing. Je n’ai d’ailleurs jamais réussi à faire stopper une seule étude car les réglementations n’obligent pas les chercheurs à prouver que leur modèle animal est pertinent pour l’homme. Lorsque je demandais si le rat était un bon modèle prédictif pour étudier le cancer chez l’homme, on me répondait que je dépassais le cadre de ma mission ». Pouvons-nous continuer à faire confiance à des chercheurs qui conçoivent des expériences sans savoir si leur « modèle » permettra d’obtenir les informations recherchées ?