6 août 2024
Le 6 août 2024,
André Ménache publiait sur son blog hébergé par Mediapart une tribune intitulée : « Le défi pour les tribunaux de saisir la complexité de la biologie ». Il commente le rejet par un juge australien d’un recours contre le glyphosate au motif que les preuves des effets cancérigènes de ce désherbant seraient insuffisantes. Or, nombre des preuves présentées reposent sur l’expérimentation animale. Le juge considère-t-il que ce qui est observé sur une espèce animale est vrai pour les autres et pour l’être humain ? Nous proposons que les méthodes basées sur du matériel humain (cellules, organes-sur-puce, etc.) soient utilisées pour réévaluer les substances autorisées suite à des essais sur des animaux. Des études épidémiologiques sur les personnes exposées seraient les bienvenues, ainsi que la mise en place d’une « phytovigilance », à l’instar de la pharmacovigilance qui permet d’enregistrer les effets secondaires des médicaments. Vous pourrez lire en intégralité cette tribune sur https://blogs.mediapart.fr/andre-menache/blog/060824/le-defi-pour-les-tribunaux-de-saisir-la-complexite-de-la-biologie