9 octobre 2022
Le 9 octobre 2022, Le Monde publiait un article au sujet du livre de Rachel Carson : « Printemps silencieux ». Déjà en 1962, la scientifique y dénonçait les ravages des substances chimiques sur la flore et la faune sauvage. Ce qui était un cri d’alarme il y a tout juste soixante ans, est devenu un constat quotidien partout dans le monde. Le 11 octobre, Antidote Europe renchérissait avec ce commentaire : « Les personnes, et non les substances chimiques, ont le droit d’être présumées innocentes jusqu’à preuve du contraire. Les personnes ont aussi le droit de ne pas subir des expériences sans leur consentement éclairé ; il n’a été donné à personne l’occasion de donner ou de refuser son consentement avant d’être exposé au fardeau toxique qui à présent nous contamine tous. L’UE continue à se fier aux tests sur les animaux afin d’homologuer les produits chimiques et les pesticides et ignore les technologies du 21ème siècle désormais disponibles pour remplacer les tests sur les animaux. L’exigence réglementaire qui exige à tester les substances chimiques sur les animaux date de 1946 et a donc 75 ans de retard par rapport à nos connaissances actuelles en matière des sciences du vivant. Les enfants naissent aujourd’hui avec 300 substances chimiques de synthèse dans leurs corps. Pas étonnant que le cancer chez les jeunes soit la deuxième cause de mortalité. » Article et commentaire sont publiés sur https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/10/09/environnement-printemps-silencieux-de-rachel-carson-pourrait-avoir-ete-ecrit-hier_6145031_3232.html.