26 mars 2024
Le 26 mars 2024, Le Monde publiait un article sur la transplantation d’un rein de porc sur un patient. L’opération a été pratiquée par une équipe américaine à partir d’un porc génétiquement modifié pour réduire le risque de rejet de l’organe ou de transmission de virus porcins. Le patient, un homme de 62 ans, souffrait d’insuffisance rénale chronique. Une semaine après l’intervention, il récupérait, mais l’évolution à long terme est une inconnue pour cette opération qui constitue une première mondiale. Antidote Europe publiait ce commentaire : « Pas de mention dans cet article du fait que transplanter un organe vivant (dans ce cas, le rein du porc) peut favoriser la mutation de virus et d’autres microorganismes d’origine porcine, ce qui pourrait s’apparenter à un gain de fonction de ces virus. Notre système médical a du mal à reconnaître que la nécessité de transplantations d’organes est la conséquence, dans la grande majorité des pathologies, d’un manque de prévention en matière d’hygiène de vie ou encore d’une intoxication de nos organes liée à la polypharmacie (les produits pharmaceutiques reconnus comme étant toxiques pour le foie, les reins, etc). » L’article est en ligne sur https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/03/26/premiere-transplantation-d-un-rein-de-porc-genetiquement-modifie-sur-un-humain_6224267_1650684.html.