16 juin 2025
– Le 16 juin 2025,
nous recevions une réponse de l’Agence européenne des médicaments (EMA), à laquelle nous avions écrit le 27 mai. Nous souhaitions savoir si les essais sur l’être humain de candidats-médicaments qui se terminent prématurément en raison d’effets secondaires trop néfastes ou de manque d’efficacité doivent obligatoirement être enregistrés. Cette question fait suite à une demande similaire que nous avions faite à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) d’où il ressortait, après un recours de notre avocat auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), qu’il n’existerait pas de registre sur les essais cliniques ayant échoué en France. Or, l’EMA nous répond que le commanditaire d’un essai clinique auquel il a été mis fin suite à des problèmes de toxicité ou de manque d’efficacité est tenu d’en informer les autorités nationales compétentes. La procédure est-elle bien suivie ? Les décisions d’approuver la commercialisation d’un nouveau médicament tient-elle bien compte de tous les résultats disponibles sur cette molécule ? Nous continuons à mener l’enquête !