conf 25 sep 2013
Le 25 septembre 2013, Claude Reiss était à Rome pour participer au congrès « L’Italie et l’Europe en place contre la vivisection » organisé par le Partito Animalista Europeo, que nous remercions vivement pour son invitation et pour son implication dans la collecte de signatures pour l’initiative citoyenne européenne (ICE) Stop Vivisection. Notre président a commencé par présenter le volet scientifique de l’ICE. Après avoir démontré qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre, il a mis en évidence les ravages causés à la santé humaine par la confiance dans le « modèle animal » : une recherche biomédicale qui stagne et une prévention inexistante. D’où, de plus en plus de personnes atteintes de cancer, de maladies neurologiques, immunologiques, métaboliques (diabète, obésité…), etc. Plaçant peu d’espoir dans les politiques et dans les médias sous la coupe des lobbies, Claude Reiss a appelé à une mobilisation de l’opinion publique. L’ICE est l’un des moyens de cette mobilisation -un moyen fort ! Pour espérer progresser dans le traitement des grandes pathologies humaines, il faut supprimer les animaleries des laboratoires de recherche et aller, comme le préconisait le Prix Nobel Sidney Brenner, « du lit du patient à la paillasse et inversement ». Pour une meilleure prévention des risques toxiques, il faut supprimer les tests sur des animaux et utiliser des méthodes fiables, comme la toxicogénomique. Il est de l’intérêt vital de chacun de signer l’ICE et de continuer à militer, au-delà du 1er novembre, pour éliminer tout recours à de prétendus « modèles » animaux. « J’ai été surpris par le tonnerre d’applaudissements », nous confie Claude Reiss. Le temps de cette idée serait-il enfin venu ? Une grande partie de la population semble prête à la défendre en tout cas.
Le temps de parole attribué à notre président ayant été largement dépassé, la discussion s’est poursuivie dans une salle voisine où Claude Reiss a été très sollicité par des personnalités politiques, des journalistes, des étudiants et même une ancienne employée d’un laboratoire pharmaceutique qui a tenté de plaider : « Les travaux sur animaux sont quand même utiles, ne serait-ce que pour débroussailler le terrain ». Réponse : sur 10 molécules qui ont été testées avec succès sur des animaux, 9 sont rejetées lors des essais sur l’homme, la dixième participe aux effets secondaires qui sont la quatrième cause de mortalité dans nos contrées et on ne saura jamais combien de molécules rejetées suite aux tests sur des animaux auraient pu être efficaces pour l’homme. Sans appel.
Vous trouverez d’autres informations sur cet événement et une vidéo de la conférence de Claude Reiss sur le site du Parti Animaliste : www.partitoanimalistaeuropeo.com/blog_pae/index.php/2013/10/video-convegno-fermiamo-la-vivisezione-roma-25-settembre-2013/#more-10030.