Danger Santé – Bisphénol A
Une courte vidéo que nous avions fait réaliser pour lancer notre campagne alertant sur les dangers du bisphénol A et, de façon générale, des perturbateurs endocriniens.
Une courte vidéo que nous avions fait réaliser pour lancer notre campagne alertant sur les dangers du bisphénol A et, de façon générale, des perturbateurs endocriniens.
Le Canada est devenu le premier pays au monde à classer le bisphénol A (BPA) comme une substance toxique.
Selon l’article cité dans le Journal de l’environnement, le Canada est devenu le premier pays au monde à classer le bisphénol-A (BPA) comme une substance toxique, malgré l’opposition de l’industrie chimique, rapporte l’AFP.
“ Une évaluation scientifique sur l’impact de l’exposition des humains et de l’environnement au bisphénol-A a révélé que cette substance constitue un danger pour la santé humaine et l’environnement “, selon le texte de justification du décret.
Le ministère canadien de la santé considère notamment que le BPA a des effets “ sérieux “ et “ potentiellement irréversibles “ sur le “ développement du système nerveux central et le comportement “.
L’inscription du BPA à l’annexe 1 de la loi canadienne sur la protection de l’environnement (l’objet du décret) permet au gouvernement d‘établir une proposition de règlement ou d’instrument pour gérer les risques qu’entraîne cette substance pour la santé humaine ou l’environnement. Le Canada avait déjà été le premier pays en 2009 à interdire les biberons à base de BPA [voir le JDLE], une mesure reprise depuis par d’autres pays, dont la France [voir le JDLE] et le Danemark.
Cette décision intervient deux semaines après un avis favorable sur le BPA de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (AESA). L’Agence a estimé qu’il n’y avait pas d‘éléments probants concernant une toxicité neurocomportementale [voir le JDLE].
Le BPA est utilisé par l’industrie pour la fabrication de produits en polycarbonate (biberons, amalgames dentaires, bouteilles en plastique, emballages alimentaires, CD) et dans les résines époxydes (revêtement de boîtes de conserve et canettes).
Source: JDLE
Le Danemark a instauré une interdiction temporaire sur le bisphénol A (BPA) dans tous les matériaux en contact avec la nourriture pour les jeunes enfants dans la crainte que la chimie pourrait entraver le développement du cerveau. Voir l’article : http://www.projetnesting.fr/news.php?id=304.
Le comité scientifique d’Antidote Europe critique une mesure très insuffisante pour protéger notre santé. En effet, les députés ont approuvé (24 mars 2010) la proposition de loi votée par le Sénat d’interdiction du Bisphénol A (BPA) dans les biberons ! Ainsi, cette substance est à présent officiellement reconnue pour ses effets négatifs très graves sur notre santé (cancers, diabètes, infertilité, problèmes cardiaques). C’est bien, c’est un premier pas vers son interdiction dans les contenants alimentaires, demandé notamment par le député Gérard Bapt, mais c’est strictement ridicule, car cette loi protège, pendant quelques mois de leur vie, une minuscule poignée (moins d’un millième) des Français.
Quel bénéfice en effet pour les bébés qui sont nourris par leur mère imprégnée de BPA, pour ceux à naître, pour les enfants qui ne sont plus nourrissons, pour les mamans, enceintes ou pas, les papas, les dizaines de millions de Français exposés journellement et massivement au perturbateur endocrinien qu’est le BPA dans leur alimentation ? Le Danemark a déjà interdit la vente tout emballage alimentaire contenant le BPA pour les enfants de moins de trois ans.
Antidote Europe a évalué par toxicogénomique la toxicité du BPA et de ses métabolites sur des cellules humaines il y a 6 ans déjà . Les résultats montrent que le BPA :
La toxicogénomique a montré aussi que le BPA agit sur les mêmes cibles génétiques que le 17-béta-estradiol, souvent avec une activité encore supérieure, et que son action est synergique avec celles d’autres proliférateurs endocriniens environnementaux (phtalates, pesticides). La perturbation endocrinienne notamment pourrait donc se manifester suite à la présence simultanée de ces substances, à des doses individuelles difficilement détectables ou simplement indétectables. Antidote Europe a informé de ces résultats l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et son homologue européenne EFSA, qui cependant n’en avaient jusqu’ici tenu aucun compte. Ces données, obtenues sur des cellules humaines, sont évidemment valables pour l’homme, contrairement aux données obtenues sur de prétendus “ modèles “ animaux, qui sont une fiction puisqu’on peut, selon l’espèce animale choisie et le protocole expérimental, leur faire dire n’importe quoi et son contraire
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Claude Reiss
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