L’ICE Stop Vivisection sur France Inter
Vous pouvez réécouter ici l’interview d’André Ménache, Directeur scientifique d’Antidote Europe, invité de l’émission « Vivre avec les Bêtes » du dimanche 6 octobre 2013.
Vous pouvez réécouter ici l’interview d’André Ménache, Directeur scientifique d’Antidote Europe, invité de l’émission « Vivre avec les Bêtes » du dimanche 6 octobre 2013.
Paris, le 25 avril 2017 – Mme Emily O’Reilly, Médiateur européen, refuse la plainte déposée par les citoyens européens promoteurs de l’initiative « Stop Vivisection ».
Dans sa réponse officielle, reçue par les organisateurs de « Stop Vivisection » le 18 avril, le Médiateur européen affirme que « la Commission a respecté son devoir d’expliquer, de façon claire, compréhensible et détaillée, sa position et ses choix politiques concernant les objectifs de l’initiative citoyenne européenne (ICE) « Stop Vivisection » » (voir lien ci-dessous).
Il ajoute encore : « La Commission souligne que, pour le moment, l’expérimentation animale demeure importante pour la protection de la santé humaine et animale et pour le maintien d’un environnement intact. Tandis qu’on travaille en vue de l’objectif final de la substitution totale des animaux, la directive 2010/63/UE est un outil indispensable au niveau européen pour protéger les animaux qui sont encore nécessaires. »
De telles déclarations sont une insulte à l’intelligence de tout citoyen européen informé sur ce qui se passe vraiment dans les laboratoires d’expérimentation animale.
L’ICE « Stop Vivisection » a été lancée en 2012 et a été l’une des trois seules initiatives historiques à avoir dépassé le million de signatures requises. La Commission européenne a donc invité les organisateurs de « Stop Vivisection » à une audition parlementaire dans laquelle les organisateurs ont été autorisés à parler, au nom de 1.200.000 citoyens européens, pendant un total de seulement 34 minutes au cours d’une audition qui a duré trois heures et demie.
L’objectif principal de « Stop Vivisection » a été de mettre en évidence les dommages catastrophiques à la santé humaine et à l’environnement que peuvent entraîner la recherche et l’expérimentation animales. La faible réponse de la Commission européenne et à présent le rejet du Médiateur européen illustrent la nécessité de porter le débat à un autre niveau, par exemple, celui d’une enquête parlementaire ou autres démarches juridiques.
Notre santé et notre environnement en dépendent.
Le Comité organisateur de Stop Vivisection
http://www.stopvivisection.eu/sites/default/files/decision_201601609_20170418_142629.pdf
André Ménache, représentant officiel de Stop Vivisection : 06 23 42 62 95
Paris, le 5 décembre 2016 – Le 6 décembre prochain, Bruxelles sera le lieu où seront présentées deux visions opposées de l’utilisation d’animaux pour la recherche biomédicale et toxicologique. Pour les citoyens et scientifiques accueillis au Parlement européen, il est nécessaire et urgent de supprimer l’expérimentation animale.
L’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection a été l’une des trois seules initiatives citoyennes sur plusieurs dizaines à avoir réussi à collecter plus de 1 million de signatures dans toute l’Union européenne en moins d’un an. La Commission européenne (CE) a pourtant rejeté toutes ses propositions et avait proposé plutôt d’organiser une conférence sur les méthodes alternatives.
Les promoteurs de Stop Vivisection ont jugé flou et trompeur le positionnement de la CE et ont fait part à cette dernière qu’ils ne participeraient pas à sa conférence et que celle-ci ne devrait pas se réclamer de Stop Vivisection (voir https://antidote-europe.eu/stop-vivisection-ne-participera-a-conference-organisee-commission-europeenne/). En plus de cinquante années depuis sa formulation, le principe des 3Rs (rationaliser, réduire, remplacer les essais sur des animaux), sur lequel la directive 2010/63/UE se fonde et qui sera le mantra de la conférence de la CE, n’a servi qu’à maintenir le statu quo et a ruiné toutes les tentatives de mettre un terme aux essais sur les animaux, ceux-ci étant toujours présentés -à tort- comme un « mal nécessaire ».
Grâce à l’accueil de l’eurodéputée Eleonora Evi, une contre-conférence organisée par les promoteurs de Stop Vivisection sera donnée au Parlement européen. Celle-ci abordera les deux questions majeures soulevées par Stop Vivisection durant deux années d’intense mobilisation populaire à travers l’Union européenne :
1. l’absence de validité scientifique de l’utilisation d’animaux pour prédire la réponse humaine aux médicaments et aux maladies, et
2. la nécessité de surmonter tous les obstacles politiques, culturels et financiers qui interfèrent avec la validation et l’utilisation effective des méthodes de recherche fiables.
Tous les détails (programme, intervenants, lieu, inscription) sur le communiqué de presse diffusé par Stop Vivisection :
Plus d’informations sur l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection sur : http://www.stopvivisection.eu
André Ménache : 06 23 42 62 95
Représentant officiel de l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection
Directeur d’Antidote Europe
Rome, le 8 juillet 2016 – Le positionnement de Bruxelles étant jugé flou et trompeur par les organisateurs de l’initiative citoyenne européenne(ICE) Stop Vivisection, ceux-ci viennent d’informer la Commission européenne qu’ils ne participeraient pas à la conférence organisée par cette institution.
Cette conférence, prévue pour décembre 2016, est présentée par la Commission européenne comme devant répondre aux demandes de Stop Vivisection. Mais elle ne reflète en rien les déclarations et les objectifs des 1 173 131 citoyens qui soutiennent l’extraordinaire parcours de l’ICE.
Au terme de plusieurs mois de négociations, le programme de la conférence reste pauvre, vague et inadéquat. Il n’abordera ni la validité du « modèle animal » ni le besoin de rendre obligatoires toutes les méthodes de substitution déjà reconnues par les autorités de réglementation.
C’est pourquoi le Dr André Ménache et le Pr Gianni Tamino, représentants officiels de l’ICE Stop Vivisection, ont fait parvenir la lettre reproduite ci-dessous aux Drs Katrin Schutte et Susanna Louhimies, organisatrices de la conférence au sein de la Commission européenne.
Retrouvez toutes les informations passées et à venir sur l’ICE Stop Vivisection sur http://www.stopvivisection.eu.
Version anglaise du communiqué et de la lettre sur http://www.stopvivisection.eu/sites/default/files/press_conference_july_8_2016.pdf
André Ménache, représentant de ICE Stop Vivisection : 33 (0)6 23 42 62 95
Le 29 juin 2016
Chères Dr Schutte et Dr Louhimies,
Bien que nous vous soyons reconnaissants de vos efforts de dernière minute pour améliorer les conditions de participation des représentants de Stop Vivisection à la conférence des 6 et 7 décembre 2016, nous constatons que le programme que vous proposez est conceptuellement défectueux et peu en rapport avec le but de l’ICE Stop Vivisection.
Ceci est dû en grande partie à la multitude de sujets annoncés dans le programme pour la conférence, alors qu’aucune place n’est faite aux thèmes les plus importants de la campagne Stop Vivisection, à savoir la mise en question de la validité du « modèle animal » (*) et le besoin de rendre obligatoires (**) toutes les méthodes de substitution déjà reconnues par les autorités de réglementation. L’inadéquation du programme est également due aux contraintes de temps qui seront imposées aux intervenants, tant pour les conférences plénières que pour les sessions de questions-réponses. Le grand nombre d’invités et le peu de temps laissé à chacun ne semble pas de nature à permettre un débat sérieux.
Nous vous remercions pour votre invitation mais nous vous informons que Stop Vivisection ne participera pas à votre conférence des 6 et 7 décembre 2016 et va faire part à toutes les parties concernées, aux militants et au public en général des raisons pour lesquelles nous serons absents. En substance, parce que cette conférence ne constitue pas une réponse aux principales demandes de l’ICE Stop Vivisection.
Ne répondant pas à Stop Vivisection, la conférence de décembre sera une occasion manquée de discuter de la validité du « modèle animal » et d’informer le public sur les enjeux de son utilisation, ainsi que de donner la parole aux scientifiques qui alertent sur le danger que le recours à cette méthode de recherche obsolète représente pour la santé humaine et pour l’environnement.
Notre décision de ne pas participer se fonde également sur :
– premièrement, la nécessité d’une réponse adéquate aux propositions que nous avons faites officiellement il y a un an (voir annexe à cette lettre) et suite auxquelles 1 173 131 citoyens européens qui ont signé notre ICE attendent un résultat positif ;
– deuxièmement, le fait que nous explorons d’autres façons d’organiser une conférence véritablement scientifique centrée sur la validité du « modèle animal » pour la recherche humaine. En collaboration avec un groupe de membres du Parlement européen, nous envisageons l’organisation d’une conférence alternative, à laquelle nous aurons le plaisir d’inviter la Commission européen en temps voulu.
Enfin, nous vous demandons respectueusement de supprimer la déclaration ci-dessous du site de la Commissione européenne (dans toutes les langues) car nous considérons qu’elle n’est pas pertinente et qu’elle peut sérieusement induire en erreur les 1 173 131 signataires ainsi que le public en général, eu égard au programme que vous proposez pour la conférence des 6 et 7 décembre 2016 :
« 04/05/2016 – Pour donner suite à l’initiative «Stop vivisection», la Commission européenne organisera une conférence scientifique à Bruxelles les 6 et 7 décembre 2016 au cours de laquelle la communauté scientifique et les parties prenantes réfléchiront aux moyens d’exploiter les nouvelles avancées en biomédecine et dans d’autres domaines de recherche, afin de mettre au point des méthodes de substitution à l’expérimentation animale valides sur le plan scientifique. » (http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/welcome)
Sincèrement,
Au nom de Stop Vivisection,
Dr André Ménache
Pr Gianni Tamino
(*) Ceci était également l’idée de Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, quand il écrivait aux représentants de Stop Vivisection que les Autorités de Bruxelles organisaient une conférence scientifique centrée sur la validité des modèles animaux (lettre du 18 décembre 2015).
(**) Dans vos dernières lettres des 10 et 21 juin 2016 (http://www.stopvivisection.eu), vous semblez ne pas connaître la définition exacte de « obligation légale ». D’après le Black’s Dictionnary of Law, « obligation légale » est le terme qui décrit l’obligation ou devoir imposé par la loi et qui est appliqué par une cour de justice.
Propositions présentées officiellement par Stop Vivisection au Parlement européen le 11 mai 2015 :