André Ménache (à droite sur la photo), et Samuel Constant (au micro)
Le 30 avril 2014, André Ménache était à Genève pour un débat scientifique sur l’expérimentation animale au sein même de l’Université.
La science peut-elle se passer d’expérimenter sur des animaux ?
Pourquoi cette pratique se poursuit-elle à l’Université alors qu’il existe des méthodes de recherche sans animaux ?
C’est bien la recherche fondamentale pratiquée dans l’ Université de Genève qui faisait l’objet du débat, et non l’enseignement de la biologie, en cette occasion.
Un collectif d’étudiants avait organisé cet événement.
Les débatteurs étaient deux chercheurs et professeurs de l’Université de Genève (MM Pierre Cosson et Denis Duboule), un chercheur que nos lecteurs connaissent bien puisque nous l’avions interviewé, M. Samuel Constant, de la société Epithelix, qui a mis au point un mini-poumon cultivé à partir de cellules humaines, et notre directeur, André Ménache.
Amphithéâtre plein à l’ Université de Genève !
L’amphithéâtre était plein ! Même des personnes assises sur les marches… Une nouvelle pierre blanche dans notre campagne « Expérimentation animale : débattons-en ! ». Le public, en cette occasion majoritairement composé d’étudiants, se pose de plus en plus de questions sur l’utilité de pratiquer des expériences sur des animaux à des fins d’obtenir des données utiles pour l’homme.
Les chercheurs de l’Université, comme d’habitude, en sont réduits à dévier le débat vers le plan éthique : « Mon laboratoire possède 10 000 souris mais elles ne font qu’une chose : se croiser, pour des expériences génétiques. On ne greffe pas une oreille sur leur dos, la majorité du travail mené à l’UNIGE n’a pas d’effet intrusif ! », déclarait ainsi le Pr Duboule à la Tribune de Genève. Greffer une oreille sur le dos d’une souris ? Pourquoi diable y penserait-on ? La défense n’est toutefois que partielle : si « la majorité du travail mené à l’UNIGE n’a pas d’effet intrusif », qu’en est-il de la minorité ? Et quelle serait l’utilité, pour l’homme, de cette minorité d’expériences « intrusives » sur l’animal ?
Bien que le temps d’un débat soit insuffisant pour soulever toutes les questions pertinentes et pour y répondre, nous sommes heureux d’avoir, une fois de plus, apporté une argumentation strictement scientifique et cohérente sur ce sujet. Que ce soit sous forme de conférence ou de débat, nous constatons avec joie que nous avons de plus en plus de possibilités de nous exprimer devant des étudiants d’aujourd’hui, futurs chercheurs ou médecins. Les médias s’intéressent aussi au débat, à l’instar de la Tribune de Genève, qui annonçait cette conférence dans son édition électronique du 29 avril et papier du 30 avril, ou du Temps, dont une journaliste était également présente.
Si vous êtes candidat aux Elections Européennes et souhaitez apporter votre soutien, merci d’envoyer un courrier électronique à stopvivisection@stopvivisection.eu, en indiquant vos nom, prénom, pays, circonscription et liste d’appartenance.
Les noms de tous les candidats signataires seront publiés sur la page officielle du site www.stopvivisection.eu. Les adhésions seront diffusées dans les medias et autres réseaux sociaux et constitueront une indication claire de vote pour de nombreux citoyens désireux de mettre un terme aux dommages causés par l’expérimentation animale et à l’obstacle qu’elle représente pour le progrès scientifique et l’éthique.
Paris, le 30 avril 2014: Après l’annonce toute récente de la certification d’un million de signatures recueillies pour l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection, les organisateurs de cette initiative appellent les candidats aux élections pour le Parlement européen à se mobiliser en faveur de Stop Vivisection.
La campagne « Un vote pour Stop Vivisection ! » est lancée.
Les eurocandidats ne savent peut-être pas quel est l’état sanitaire dans l’Union européenne (UE) ou simplement en France. Selon les études épidémiologiques officielles, rien que pour la maladie d’Alzheimer, le diabète, les cancers dépendant d’hormones (sein, prostate) et l’autisme, plus d’un Français sur 10 (soit plus de 6 millions) est affecté et 2 millions de nouveau cas sont diagnostiqués tous les ans. Les chiffres ont plus que doublé en une décennie. La population française représentant approximativement le huitième de celle de l’UE, vous pouvez estimer les chiffres pour cette dernière…
L’UE a un gravedéficit dans la prévention de ces affections et dans les progrès médicaux pour les guérir. Si cet état de fait devait perdurer, quand nos enfants nés depuis 2000seront dans la force de l’âge, un sur trois souffrirait du diabète, un sur quatre d’Alzheimer, le cancer de la prostate concernerait tous les hommes, le cancer du sein toucherait une femme sur trois, une naissance sur trois serait celle d’un enfant autiste…
La population de l’UE s’enfonce dans une grave crise sanitaire, qui menace la survie de notre espèce avant la fin de ce siècle. Or, les moyens pour infléchir ce cours catastrophique existent.
La prévention, en particulier contre les risques toxiques, et les recherches médicales en général s’effectuent trop souvent à l’aide d’animaux pris comme « modèles » de l’homme. Il y a là une grave erreur de méthode, car aucune espèce n’est un « modèle » pour une autre, simple conséquence de la définition d’une espèce, son isolement reproductif, qui prouve que son patrimoine génétique est unique. Toute prévention et recherche médicale effectuées sur des « modèles » animaux est donc sans valeur pour l’homme, au mieux inutile, souvent dangereuse pour lui, car source de fausses certitudes dont notre santé supporte les conséquences.
L’association Antidote Europe (AE), dont l’objectif est d’appliquer les progrès scientifiques au bénéfice de la santé humaine, participe activement à l’initiative citoyenne européenneStop Vivisection visant à interdire le recours à des animaux dans tout test ou recherche visant la santé humaine.
Le Parlement européen et la Commission européenne qui prendront place après les prochaines élections seront tenus d’organiser une audition publique pour entendre les arguments et les propositions de Stop Vivisection. Suite à cela, la Commission fournira une réponse officielle, expliquant les mesures qu’elle entend mettre en œuvre pour donner suite à la requête de plus d’un million de citoyens.
Aux Etats-Unis, sur la recommandation de la « National Academy of Sciences », un changement radical a été opéré en matière de recherche biomédicale et toxicologique, visant au remplacement de l’expérimentation animale au profit de technologies alternatives pertinentes pour l’homme. Des financements substantiels sont alloués depuis 7 ans à ce programme révolutionnaire (voir ToxCast 21).
En Europe, rien de tout cela. La directive 2010/63/UE défend et encourage ce « modèle animal » peu fiable, en ne rendant pas obligatoires les tests sans animaux, même ceux déjà validés. Quant à la réglementation REACH, adoptée en 2007 pour évaluer la toxicité de 30.000 produits chimiques qui menacent l’environnement et la santé humaine, sa mise en œuvre met en évidence aujourd’hui d’énormes failles : bien que REACH invite à utiliser, dans la mesure où elles sont disponibles, les méthodes non animales, dans les faits, par inertie ou incapacité, cela ne se produit pas. L’utilisation exclusive et massive de tests sur des animaux fait de REACH une dangereuse et très coûteuse imposture.
Pour ces raisons, nous demandons à tous les candidats au Parlement européen de déclarer leur engagement à soutenir Stop Vivisection et à prendre, au niveau européen, la voie de l’abandon complet de l’expérimentation animale.
Pour signer l’engagement, il suffit d’envoyer un courrier électronique à stopvivisection@stopvivisection.eu, en indiquant nom, prénom, pays, circonscription et liste d’appartenance.
Les noms de tous les candidats signataires seront publiés sur la page officielle du site www.stopvivisection.eu. Les adhésions seront diffusées à travers les medias et réseaux et constitueront une indication claire de vote pour de nombreux citoyens désireux de mettre un terme aux dommages causés par l’expérimentation animale et à l’obstacle qu’elle représente pour le progrès scientifique et l’éthique.
Paris, le 24 avril 2014 – Les autorités viennent de certifier plus d’un million de signatures pour l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection. Ce dispositif mis en place en 2012 permet aux citoyens de proposer des modifications législatives dans l’Union européenne. Stop Vivisection est la troisième initiative citoyenne à poursuivre son parcours.
La première condition était de collecter au moins un million de signatures dans au moins sept pays de l’Union. Stop Vivisection déposait 1.326.000 signatures fin décembre 2013. Les autorités concernées avaient dès lors trois mois pour certifier ces signatures. Avec un léger retard, c’est l’étape qui vient d’être franchie.
Stop Vivisection sera donc la première initiative citoyenne à être examinée par le nouveau Parlement européen et la nouvelle Commission européenne. En septembre, Gianni Tamino et André Ménache, représentants de Stop Vivisection et tous deux scientifiques, seront reçus au Parlement européen. La Commission européenne devra donc répondre en octobre sur la suite qu’elle compte donner à cette demande de plus d’un million de citoyens européens.
Créée par des chercheurs issus du CNRS, Antidote Europe participe activement à cette initiative citoyenne européenne car aucune espèce animale n’est un modèle biologique fiable pour l’homme. La confiance dans le prétendu « modèle animal » a des conséquences graves pour la santé humaine.
Les animaux peuvent-ils être des modèles biologiques de l’homme ? Les chercheurs qui ont créé Antidote Europe démontrent que non. D’autres chercheurs soutiennent le contraire. Pourquoi ne pas les confronter ? C’est ce que devrait faire le gouvernement. Il en va de notre santé à tous.
Par Claude Reiss
La fracture entre chercheurs existe bel et bien sur la question : les animaux peuvent-ils être utilisés en tant que modèles biologiques de l’homme ? Antidote Europe est parmi ceux qui prouvent que non. Nous sommes loin d’être les seuls. Dans tous les domaines de la recherche biomédicale et toxicologique humaine, des chercheurs reconnaissent que les animaux sont de piètres modèles.
Les recherches faites sur des animaux fournissent-elles des données pertinentes pour comprendre et guérir les maladies humaines ? Pour permettre de prévoir les réactions d’un organisme humain face à une substance chimique donnée (médicament ou autre) ?
Cela fait plus d’un an qu’Antidote Europe, association créée par des chercheurs issus du CNRS, a demandé au CNRS, à l’INRA, à l’INSERM et à leurs ministères de tutelle, d’organiser un débat strictement scientifique (la défense et les droits des animaux ne relèvent pas de sa compétence) sur cette question. Aucun de ces trois Etablissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) n’a accepté. Les ministères n’ont même pas répondu.
Dans la littérature scientifique, de nombreux arguments contre l’utilisation d’animaux sont publiés. Mais également de très nombreux articles décrivant des expériences faites sur des animaux. Au sein de la communauté scientifique, les camps sont bien séparés. Pourquoi alors ne pas organiser un débat et trancher cette question une fois pour toutes ? En réalité, le débat s’amorce, sinon dans les ministères, du moins dans les médias et lieux publics, ce qui est déjà une bonne chose.
Des chercheurs se rencontrent
A la Cité des Sciences (le 7 décembre 2013), le débat « L’Expérimentation animale est-elle encore légitime ? » a opposé Claude Reiss, président d’Antidote Europe, à divers intervenants dont François Lachapelle, président du GIRCOR, un lobby de l’industrie pharmaceutique dont l’objectif est de faire accepter l’expérimentation animale par l’opinion.
Il s’agissait évidemment de l’expérimentation sur des animaux pris comme « modèles » de l’homme. D’entrée de jeu, je démontre, au moyen d’un argument que nos lecteurs connaissent bien, qu’aucune espèce n’est un modèle biologique pour une autre. Ce constat n’a soulevé aucune objection ni commentaire, car impossible de prouver le contraire. Donc l’expérimentation sur un animal modèle de l’homme n’est pas légitime. Je rappelle alors les graves conséquences sur la santé humaine des tests de toxicité et des recherches médicales sur ces « modèles » qui n’en sont pas, et les perspectives de santé catastrophiques dans les décennies à venir si on continue ainsi. Nous étions là au cœur du thème du débat, mais ni les participants, ni la modératrice ne s’en sont apparemment aperçus.
Sans surprise pour nous, nos adversaires ont esquivé le débat pour répéter leurs sempiternelles affirmations : on a toujours fait comme ça, on ne peut pas faire autrement, les chercheurs « aiment les animaux » et n’aiment pas faire souffrir les animaux et le bien-être de ceux-ci est bien pris en compte par la règlementation qu’ils appliquent eux-mêmes, etc. Ils oublient, vraisemblablement, qu’ils sont payés non pour assurer le bien-être animal mais pour obtenir des données utiles pour la santé de l’homme.
Il y eut finalement deux intervenants, une chercheuse qui admet qu’il y aura « un jour » la fin du recours au « modèle » animal, qu’elle espère encore voir (elle doit être dans la quarantaine… elle étudie actuellement les premières étapes du développement embryonnaire… chez le poisson zèbre, dont elle ne prétend pas qu’il est un modèle de l’homme). Il eut aussi un responsable de l’INERIS, qui prévoit prochainement de remplacer les études sur les modèles animaux par celles sur des organoïdes (des miniorganes humanisés) dérivés de cellules souches humaines.
J’ai terminé mon intervention en citant la toxicogénomique sur des cultures de cellules humaines établies. Le président du GIRCOR ne pouvait s’empêcher, comme de coutume, de faire étalage de son ignorance, en taxant de « malhonnêteté » l’identification d’une substance cancéreuse sur des cellules dérivées de tumeurs : même un étudiant débutant en biologie sait que les cellules établies que nous avons utilisées sont bien immortelles et stables, sont en service dans tous les laboratoires de biologie du monde depuis bientôt 50 ans et sont capables d’identifier une substance cancérigène, en comparant la réponse de la cellule exposée à celle de la cellule non exposée. Nous sommes déçus de ne pas avoir eu un peu plus de temps de parole, ni la possibilité de montrer des graphiques très parlants, qui avait été acceptés d’abord puis annulés durant le débat. Curieux ? Ils m’auraient évité d’avoir à faire de longues explications au cours desquelles j’ai été plusieurs fois interrompu par la modératrice. Nos arguments ont quand même pu être exposés et leur rigueur scientifique a été appréciée même par des auditeurs non biologistes (voir www.cite-sciences.fr/fr/conferences-du-college/seance/c/1248139023179/-/p/1239022827697/).
Un deuxième débat a eu lieu sur France Inter le 10 décembre 2013. Les auditeurs avaient plébiscité le sujet : « Les alternatives à l’expérimentation animale ». Plus de 500 commentaires sur le site de la radio, un nombre « tout à fait exceptionnel », d’après le journaliste animateur. Ce dernier a invité à la dernière minute… F. Lachapelle, suite probablement à l’intervention du lobby dont ce dernier est le président. Conformément au thème de l’émission, j’indique que concernant la santé humaine, le modèle animal n’existe pas, on ne peut faire autrement que de travailler avec du matériel biologique d’origine humaine, nos cellules en particulier, par exemple avec la toxicogénomique sur lignées établies et depuis peu sur des cellules pluripotentes induites. Lachapelle ne dit mot sur les méthodes alternatives modernes –à se demander pourquoi il a été invité à l’émission ?- mais l’animateur laisse généreusement à son invité-surprise le temps pour déclarer longuement son amour des animaux et son respect des 3R. En fin d’émission, Lachapelle m’accuse une fois encore d’être « malhonnête » pour évaluer les toxicités sur des lignées cellulaires établies, mais l’animateur n’a pas donné la parole à l’accusé pour remettre l’accusateur à sa place (voir www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-le-choix-des-auditeurs-les-alternatives-a-lexperimentation-animale, où je relève et dénonce comme ineptes les élucubrations de Lachapelle). Les invitations à un débat, le temps de parole et le moment de l’intervention des invités, l’orientation d’un débat dans un sens ou l’autre, sont laissées au bon plaisir de l’animateur…
Débat il y a
Il y a encore quelques années, des chercheurs qui utilisaient des animaux prétendaient qu’il y avait unanimité au sein de la communauté scientifique sur cette question et que la recherche animale est nécessaire au progrès de la médecine humaine. Et puis, des chercheurs comme ceux d’Antidote Europe en ont prouvé l’illogisme et montré l’inutilité et les graves dangers pour la santé humaine. Les chercheurs mis en cause et les établissements publics qui les emploient sont devenus étrangement silencieux, même quand nous les invitons à débattre de cette question. On voit éventuellement un individu comme Lachapelle oser participer à un débat après s’être bien assuré qu’il pourrait y faire son numéro : feindre de ne pas entendre les arguments auxquels il ne peut répondre, réciter son couplet sur son amour des animaux, le respect des 3R, puis proférer des invectives infondées qui démontrent simplement son incompétence.
Un vrai débat pour discuter l’intérêt de l’expérimentation animale pour la santé publique, devrait être organisé de façon formelle par les ministères concernés, avec de part et d’autres de vrais scientifiques, courtois et utilisant des arguments logiques. Ce débat, modéré par une personnalité neutre, devrait donner lieu à un rapport présentant des conclusions claires et des recommandations sur l’orientation des politiques de santé et de recherchebiomédicale. Un tel rapport devrait être mis à disposition du public afin que chacun puisse évaluer les mesures concrètes qui seraient prises suite à ses recommandations.
Les scientifiques d’Antidote Europe sont prêts à participer à ce débat, à démontrer qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique de l’homme. Qu’en est-il des chercheurs qui défendent l’expérimentation animale ?
Une campagne en cours
Le titre de cet article est aussi celui de l’une de nos campagnes en cours. Vous les trouverez toutes détaillées sur notre site.
Le 13 décembre 2013, nous diffusions un communiqué de presse. Le 20 décembre, trois membres de notre association étaient interviewés par le Journal du dimanche, qui ne reprenait que très partiellement nos propos. Le 5 janvier 2014, nous étions interviewés par RTL qui ne diffusait rien du tout. En France, beaucoup de travail reste donc à faire. Heureusement, ça marche mieux en Italie, le pays qui a recueilli à lui seul plus de 500.000 signatures pour l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection. Suite à une conférence que j’ai donnée à Rome, la presse italienne a bien relayé le problème non en termes de bien-être animal mais de pertinence pour l’homme des données obtenues sur des animaux.
En 2014, deux élections se profilent. Plusieurs cadres des Verts ont signé l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection, suite à la demande de militants qui recueillaient des signatures. Nous avons été reçus par une représentante du Parti populaire européen, qui a paru très intéressée par nos informations. Mais la prise de conscience aura-t-elle été suffisante pour évoquer ce sujet dans les programmes de ces partis ? L’Alliance écologiste indépendante nous a consultés à l’occasion de la préparation des Européennes. Plusieurs de ses responsables ont également signé l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection. Le Mouvement Hommes Animaux Nature (MHAN) m’a invité à donner une conférence à Paris le 16 février 2014. Ces deux partis ayant déjà proposé d’abolir l’expérimentation animale, nous espérons qu’ils resteront sur cette ligne et que nos propositions seront toujours présentes dans leurs programmes. De votre côté, n’hésitez pas à interpeller les candidats qui sollicitent vos voix, tant pour les Municipales que pour les Européennes, et à leur demander s’ils s’engageraient à organiser un débat strictement scientifique sur la pertinence du « modèle animal ».