conf 28 nov 2011
Le 28 novembre 2011, André Ménache participait à un débat à la Brentwood School, en Essex, au Royaume Uni, devant une soixantaine d’élèves âgés d’environ 17 ans. Il était opposé à un représentant de l’association Understanding Animal Research (« Comprendre la recherche sur les animaux », une association dont les scientifiques défendent cette pratique.
Comme le veut la tradition dans ce lycée, les étudiants votent avant et après le débat. Avant, 49 élèves de prononçaient « pour » l’utilisation d’animaux dans la recherche médicale, 2 se prononçaient « contre » et quelques-uns s’abstenaient. Après le débat, le nombre d’élèves favorables à l’expérimentation animale était resté le même mais 11 élèves se prononçaient « contre ».
Ceci montre deux choses. Premièrement, que les opinions étaient déjà « formatées » dans ce lycée (qui n’est certainement pas un cas particulier) où l’expérimentation animale est perçue comme un « mal nécessaire ». C’est évident au vu du premier vote. Deuxièmement, qu’il est possible de changer l’opinion de certaines personnes en leur apportant une argumentation strictement scientifique, sans utiliser d’images choc, ce qui est très souvent convaincant mais ne correspond pas à la position d’Antidote Europe. En effet, nos adversaires jouent plutôt sur les émotions mais, en restant dans ce registre, on aboutit précisément à cette image de « mal nécessaire ». Nous croyons que les tests sur des animaux cesseront quand la démonstration scientifique des dommages qu’ils causent à la santé humaine sera enfin entendue sans a priori ni conflits d’intérêt. Nous continuerons à travailler dans ce sens.