Le 12 décembre 2020, André Ménache participait à un webinaire organisé par l’association britannique Animal Interfaith Alliance au sujet des temps forts du mouvement anti-vivisection depuis 1980. Notre conseiller scientifique, également membre de cette association, a fait une présentation d’une demi-heure qui a été suivie par des questions et réponses. André Ménache s’est appuyé notamment sur l’annonce d’une pleine page dans le New York Times en 1980, annonce qui avait pesé sur l’industrie cosmétique, ainsi que sur une campagne qui avait abouti au remplacement des tests de botox sur des souris par des méthodes in vitro. Il a également souligné que l’industrie cosmétique a mis 30 ans pour remplacer 4 tests de toxicité cutanée et qu’elle continue à pratiquer les autres 7 tests de toxicité requis par la réglementation par le biais de REACH, impliquant des tests sur animaux. Les 4 tests validés pour remplacer les animaux en matière de toxicité cutanée épargneraient environ 5000 animaux par an sur les 10 millions utilisés dans l’Union européenne. « L’opinion publique et le pouvoir du consommateur ont obtenu un résultat vis-à-vis de l’industrie cosmétique mais cette stratégie ne peut pas s’appliquer à d’autres secteurs comme l’industrie pharmaceutique », a déclaré André Ménache. D’autres stratégies existent. Par exemple, le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives a récemment recommandé d’utiliser des méthodes in vitro, qui existent, sont très performantes et ont été validées, pour la production d’anticorps, au lieu de continuer à utiliser des animaux. Le webinaire est disponible sur https://youtu.be/Nc6G3X5GGjg.