Déjà plus de 200 conférences données par des scientifiques opposés à l’expérimentation animale, dont certaines dans des collèges, lycées et universités dans plusieurs pays européens (et au-delà !).
Le 3 juin 2014, André Ménache était à Acton Town, près de Londres, pour donner une conférence à une vingtaine d’élèves du Capel Manor College. Ces élèves, âgés de 17 ans et plus, se destinent à l’étude de l’élevage des animaux ou à celle de la médecine vétérinaire.
Le 8 mai 2014, André Ménache était à Oxford pour un débat au Balliol College. Il était opposé à M. Laurie Pycroft, fondateur à l’âge de 16 ans, du groupe Pro-Test pour défendre l’expérimentation animale, aujourd’hui étudiant les neurosciences. Le public était composé d’une trentaine de personnes. A l’issue du débat, 14 personnes se sont déclarées en faveur de l’expérimentation animale, 9 se sont déclarées opposées et 5 se sont abstenues au cours de ce vote. A noter que l’université d’Oxford est l’une de celles qui pratiquent le plus d’expériences sur des animaux au Royaume Uni. Le public est donc familiarisée avec cette pratique, encore trop souvent considérée comme un « mal nécessaire ». C’est donc déjà une victoire pour nous de pouvoir nous y exprimer et de voir que seule la moitié du public de cette conférence-débat soutient la recherche animale.
Le 30 avril 2014, André Ménache était à Genève pour un débat scientifique sur l’expérimentation animale au sein même de l’Université. Voir notre article : https://antidote-europe.eu/debat-universite-geneve/
Mardi 22 avril 2014 à 19h, Claude Reiss était à Rillieux-la-Pape pour une conférence sur le thème : « Eau et santé ». En première partie, M. Frédéric Le Louedec, ingénieur du génie sanitaire à l’Agence régionale de santé, responsable de la cellule Eaux pour le département du Rhône a présenté des informations sur la provenance et la qualité de l’eau distribuée à Rillieux-la-Pape et les principales normes en vigueur. Claude Reiss a informé sur les impacts sanitaires de certains composants présents dans l’eau, l’insuffisance de l’information donnée au consommateur lambda (non chimiste), les limites du système de contrôle de la qualité de l’eau (interactions entre polluants, seuils relativement anciens …) et les solutions pour limiter certains risques. Il a notamment dénoncé le fait que les informations fournies au consommateur sont partielles et les mesures sont d’une précision insuffisante compte tenu de la précision des instruments de mesure actuels. C’est important car certaines substances, notamment des perturbateurs endocriniens, présents à des quantités infinitésimales peuvent pourtant avoir une activité biologique. Nous remercions l’Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes et la Confédérations syndicale des familles (CSF) pour l’organisation de cette conférence.