Dans les médias

Le 14 décembre 2020, L’Humanité publiait sur son site une tribune soumise par André Ménache intitulée : « Un appel à l’esprit critique des chercheurs qui pratiquent l’expérimentation animale« . Il y rappelle deux des principaux arguments scientifiques qui s’opposent à l’utilisation d’animaux comme modèles biologiques de l’homme. D’abord, le modèle animal ne permet pas de prédire les réactions humaines. Ensuite, chaque espèce animale étant un système évolutif complexe, aucune ne peut être le modèle biologique d’une autre. « Le contribuable ainsi que la plupart de nos élus ignorent ces faits, de même que la crise de la reproductibilité qui gangrène la recherche biomédicale et qui a des conséquences graves pour la santé humaine« , écrit notre conseiller scientifique.

Le 8 décembre 2020, l’édition belge du quotidien Metro publiait un article en pleine page sur l’expérimentation animale. En première partie, l’auteur rendait compte des dernières statistiques publiées en Belgique concernant le nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires. Il donnait la parole aux « deux visions opposées » : celle des chercheurs qui utilisent des animaux et celle des associations qui se battent contre cette pratique. Enfin, il mentionnait la campagne d’affichage de l’association Suppression des Expériences sur l’Animal (S.E.A.) déployée dans le métro de Bruxelles. La seconde partie de l’article était une interview d’André Ménache en sa qualité de conseiller scientifique de 15 associations… dont Antidote Europe ! Le tirage de ce quotidien gratuit est d’environ 150.000 exemplaires. Exceptionnellement, ce numéro devait rester deux jours (au lieu d’un) sur les présentoirs.

Le 1er décembre 2020, Antidote Europe enregistrait un commentaire suite à un article publié sur le site du journal Le Monde au sujet des vaccins contre la Covid-19. L’article se voulait informatif sur le vaccin à ARN mais nous alertons : « Un article phare publié le 12 janvier 2018 dans la revue Nature Reviews Drug Discovery a révélé que les vaccins à ARN pouvaient provoquer une réaction auto-immune (entre autres) chez des individus sensibles. Avant d’exposer l’ensemble de la population à une technologie innovante, il serait prudent de pratiquer un dépistage précoce afin d’identifier les personnes ayant déjà une maladie auto-immune avérée ou des signes de prédisposition à de telles maladies (fortes allergies, polyarthrite rhumatoïde, lupus, maladie inflammatoire de l’intestin, sclérose en plaques, diabète de type 1, syndrome de Guillain-Barré, psoriasis). »

Notre contribution était disponible, pour les abonnés.

Le 26 novembre 2020, L’Humanité publiait sur son site une tribune soumise par André Ménache intitulée : « La loi du plus fort à son sommet« . Il y dénonce la grande proportion d’expériences non reproductibles faites sur des animaux. Un fait dont la profonde gravité est encore trop mal connue du grand public. Si on ne peut pas reproduire une expérience, quelle est donc la fiabilité du résultat publié ? Il ne s’agit pas d’un fait anecdotique. Bien au contraire, écrit notre conseiller scientifique : « Une enquête menée sur 1.576 chercheurs par Nature en 2016 souligne que plus de 70 % d’entre eux échouent à reproduire des expériences antérieurement publiées et qu’ils admettent à plus de 90 % qu’il existe une véritable « crise de la reproductibilité »« .