Dans les médias

Le 3 avril 2023,

(avec une mise à jour le 10 mai 2023), La Libre publiait un article intitulé « Cent scientifiques répliquent à SEA (Suppression des Expériences sur l’Animal vivant) et dénoncent sa désinformation » (https://www.lalibre.be/debats/2023/04/03/100-scientifiques-repliquent-a-sea-suppression-des-experiences-sur-lanimal-vivant-et-denonce-sa-desinformation-6ZVQ64NGSFGXHDJ6PZGYCHJH5E/). Nous nous limiterons à signaler une inexactitude concernant Antidote Europe, citée à la suite de l’intertitre « Pseudoscience et mensonges en ligne ». Les auteurs indiquent que nous serions « fédérées au sein de réseaux européens comme Eurogroupe (sic) for Animals et The European Coalition to End Animal Experiments ». Parmi les membres fondateurs d’Antidote Europe, cinq ont des diplômes scientifiques et ont travaillé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Tous les membres actuels du comité scientifique permanent sont des chercheurs ou des médecins, son responsable étant André Ménache, vétérinaire (https://antidote-europe.eu/qui-sommes-nous/). Il serait vain de chercher Antidote Europe parmi les membres des réseaux cités (https://www.eurogroupforanimals.org/who-we-are/our-members et https://www.eceae.org/members.html), notre but étant bien de défendre la santé humaine et des méthodes de recherche pertinentes pour l’être humain (https://antidote-europe.eu/pourquoi/). Alors, de quel côté se trouve la « désinformation » ?

S.E.A. a exercé son droit de réponse publié plus bas sur la même page que l’article en ligne des cent scientifiques. Chacun pourra se faire une opinion. Retenons comme point très positif que le débat sur ce sujet complexe, tant du point de vue scientifique que du point de vue juridique, suscite enfin de l’intérêt dans les médias grand public.

Le 27 mars 2023,

TV Libertés publiait à la une de son site (https://tvl.fr/) un « zoom » intitulé « L’Homme n’est pas un rat de 70kg! ». Il s’agissait d’une interview d’André Ménache sur les différents aspects et enjeux de l’expérimentation animale. L’entretien commence par évoquer la récente victoire d’étudiantes qui ont refusé de faire des expériences sur le hamster à l’Université de Strasbourg et autres questions concernant l’utilisation d’animaux pour l’enseignement de la biologie. Une longue partie a été consacrée aux problèmes que pose le « modèle animal » en toxicologie réglementaire, c’est-à-dire pour l’évaluation de la toxicité des médicaments et autres substances chimiques. Pourquoi l’industrie pharmaceutique a intérêt à utiliser ces modèles ? Quel animal a été parmi les plus utilisés pour obtenir l’autorisation de commercialiser le bisphénol A ? Une troisième partie de l’interview concerne la recherche fondamentale et les lacunes des comités d’éthique qui permettent l’utilisation d’animaux dans ce domaine. Enfin, une information très détaillée a été donnée concernant la pétition en cours au Sénat en faveur d’une mission d’information sur l’expérimentation animale et les modalités pour la signer.

Nos très vifs remerciements à Elise Blaise pour son invitation et pour la conduite de cet entretien, que vous pouvez voir https://www.youtube.com/watch?v=Ft4b5gzPq04

Le 23 mars 2023,

le quotidien belge La Libre publiait sur son site un article d’opinion d’André Ménache et Solange T’Kint (administratrice de l’association Suppression des Expériences sur l’Animal vivant – S.E.A.) concernant l’augmentation du nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires en Belgique. L’article apporte deux informations importantes. D’une part, suite à la publication des dernières statistiques sur le nombre d’animaux utilisés, une nette augmentation est constatée en 2021 par rapport à 2020. Le nombre d’expériences douloureuses a augmenté aussi. D’autre part, la Commission européenne a classé sans suite une plainte déposée par S.E.A., considérant que « le nombre total et les tendances des animaux utilisés ne sont pas suffisants pour conclure à l’existence éventuelle d’une infraction ».

L’article est disponible sur https://www.lalibre.be/debats/opinions/2023/03/22/dans-nos-laboratoires-des-animaux-sont-rendus-dependants-aux-drogues-ou-a-lalcool-dautres-rendus-aveugles-cela-ne-peut-plus-durer-6TMT4MPELZBI5HGDG72T4HXPLI/

Le 22 mars 2023,

Le Monde publiait un article sur la possibilité de sortir des pesticides chimiques d’ici à 2050. L’usage de ces produits, à hauteur de 350.000 tonnes par an en Europe, « « compromet la durabilité des systèmes agricoles », […] cause une disparition rapide de la biodiversité (insectes, oiseaux, faune insectivore, etc.) et une variété de pathologies (troubles cognitifs, maladie de Parkinson, leucémies de l’enfant, lymphomes, cancer de la prostate, etc.) ». Nous sommes heureux que cela soit enfin admis. Antidote Europe publiait ce commentaire : « Rappelons-nous que les nouveau-nés contiennent plus de 300 substances chimiques de synthèse dans leur corps. Serait-ce la raison pour laquelle le cancer est aujourd’hui la première cause de décès chez les enfants ? Nous devons agir vite si nous voulons améliorer la santé publique par des mesures préventives. »

L’article est en ligne sur https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/22/agriculture-europeenne-pour-les-chercheurs-de-l-inrae-il-est-possible-de-sortir-des-pesticides-chimiques-d-ici-a-2050_6166457_3244.html