Lobbying 13 mar 2009
Le 13 mars 2009, le gouvernement australien répondait à André Ménache, qui l’avait interpellé sur les risques que posent les xénogreffes, c’est-à-dire les transplantations d’organes d’animaux sur des patients humains. Nous avions diffusé un communiqué de presse sur ce problème (voir La Notice d’Antidote n°16). Le ministère de la Santé australien écrit : « En 2004, le Conseil national de la Santé et la Recherche médicale (NHMRC) a recommandé de ne pas procéder à des essais cliniques impliquant la transplantation [d’organes] de l’animal à l’homme (xénogreffe) en Australie pendant cinq ans car le risque de transmission virale de l’animal à l’homme n’est pas bien compris. » Le délai de cinq ans expire donc cette année mais le Ministère n’en dit pas plus. Pourtant, le risque évoqué de transmission virale est un problème qui demeure sans solution.