lobbying-16-dec-2013
Le 16 décembre 2013, André Ménache participait à la table ronde « animal et enseignement » organisée par le groupe de réflexion Ecolo-Ethik. Il y avait une vingtaine d’intervenants journalistes, vétérinaires, professeurs de philosophie, de droit et de biologie. La plupart étaient favorables à reconnaître le droit à l’objection de conscience pour les étudiants qui ne souhaitent pas faire de dissections. Antidote Europe ne se prononce pas sur l’objection de conscience, qui est une question éthique, notre action se situant sur un plan strictement scientifique. Avant d’imposer des dissections aux étudiants il faudrait se demander si c’est une méthode utile pour acquérir des connaissances. Notre directeur a pris la parole au cours de la table ronde pour faire remarquer que la France est en retard par rapport à d’autres pays dans le monde en matière de remplacement des animaux dans l’enseignement de la biologie et de la médecine. Juste avant la réunion, notre directeur avait -heureux hasard !- rencontré le président de l’Ordre national des vétérinaires. Ce dernier revenait d’un congrès en Amérique du Sud où un chien mannequin avait été présenté aux étudiants vétérinaires. Déjà fort impressionné, il a été ravi d’apprendre de notre directeur que l’on pouvait également « ausculter » environ 20 pathologies du cœur avec ce chien mannequin, soit quatre à cinq fois plus que ce que la plupart des vétérinaires rencontrent au cours de toute une carrière. Il a chaudement approuvé le discours de notre directeur et le remplacement des animaux dans l’enseignement par des méthodes telles que « Jerry », le chien mannequin dont nous vous parlions dans La Notice d’Antidote de mars 2013.