lobbying-16-fev-2016
Le 5 février 2016, André Ménache était entendu par une commission sénatoriale australienne chargée de légiférer sur l’importation de singes pour la recherche biomédicale en Australie. Notre directeur est intervenu par téléconférence pour une courte introduction sur l’opportunité de mettre fin aux recherches sur des singes et une séance de questions-réponses d’une durée d’environ une demie heure. Il a souligné le fait que le « modèle animal » est de plus en plus remis en question par la communauté scientifique internationale, a cité la décision des Etats-Unis de ne plus financer la recherche sur des chimpanzés et a suggéré d’évaluer de façon sérieuse le rôle que la recherche animale aurait joué dans la mise au point de thérapies efficaces pour l’homme. Des revues de synthèse, en effet, semblent indiquer déjà que cette contribution serait négligeable. André Ménache a énuméré un certain nombre de méthodes basées sur du matériel biologique humain. Ces méthodes pourraient se développer si un financement correct leur était alloué. Notre directeur a conclu en rappelant les essais cliniques de Londres en 2006 et de Rennes en 2016, s’étant soldés par de graves dommages (y compris un décès) aux volontaires humains sains y ayant participé : « Les modèles animaux nous donnent un faux sentiment de sécurité et si nous n’avions pas des animaux, nous serions bien plus prudents. » Un nouvel appel à faire évoluer des lois vieilles de 70 ans, qui imposent les essais sur des animaux, alors que la science moderne fournit des méthodes fiables pour l’homme.