lobbying-24-avr-2016
Le 20 avril 2016, André Ménache était à Bruxelles en tant que représentant de l’initiative citoyenne européenne (ICE) Stop Vivisection. Il répondait à l’invitation du Comité économique et social européen (CESE), organisateur, ce jour-là, de la Journée de l’ICE 2016 (http://www.eesc.europa.eu/?i=portal.fr.events-and-activities-eci-day-2016). Plusieurs députés ainsi que la Médiatrice européenne ont vivement critiqué la Commission européenne pour sa gestion des initiatives citoyennes. Censées être un outil de démocratie directe, aucune ICE n’a encore donné lieu à une quelconque modification des règlementations européennes. « Il s’agit d’un échec manifeste pour la population européenne mais aussi pour les valeurs démocratiques de l’Union », a affirmé Antonio Longo, rapporteur de l’avis du CESE (http://www.eesc.europa.eu/resources/docs/cp-fr-25-eci-day2016.docx).
Sur la trentaine d’ICE enregistrées, Stop Vivisection a été l’une des trois seules à avoir collecté plus d’un million de signatures dans les conditions imparties et à présenter ses arguments devant le Parlement européen et la Commission européenne. Cette dernière n’avait tenu compte d’aucune des dix propositions de Stop Vivisection. André Ménache, invité à participer à l’un des trois ateliers de cette Journée de l’ICE 2016, a rappelé le parcours de Stop Vivisection et les obstacles rencontrés par les organisateurs. Intitulé « Maximiser l’incidence d’une ICE en cas de refus de la Commission », cet atelier avait pour but de fournir des idées pratiques à d’éventuels organisateurs d’ICE, ainsi que de contribuer au débat sur la future réforme de l’ICE.
La campagne Stop Vivisection est donc loin d’être terminée. L’intervention d’André Ménache à cet atelier a été une nouvelle occasion de nous faire entendre par des institutions européennes.
Les anglophones pourront écouter cette intervention dans son intégralité sur http://www.citizens-initiative.eu/wp-content/uploads/2016/05/Menache_ECIday2016.mp3