media 14 jui 2011
Le 14 juin 2011, Le Figaro mettait en ligne un article dont nous citons la première phrase : « Les progrès réalisés en imagerie médicale doivent beaucoup aux études menées sur les animaux de laboratoire. » Alors que l’imagerie médicale est, précisément parce que développée pour l’homme, une technique non invasive, d’aucuns sont fiers d’avoir construit des appareils très sophistiqués (et donc, très coûteux !) pour étudier la souris. Bien évidemment, la taille d’une souris impose des contraintes très différentes de celles qu’impose l’étude d’un corps humain. Allez donc comprendre la première phrase de cet article… Notre directeur a envoyé le commentaire suivant, publié le 16 juin et toujours disponible sur www.lefigaro.fr/sante/2011/06/14/01004-20110614ARTFIG00738-une-nouvelle-technique-pour-ameliorer-le-diagnostic-precoce-des-tumeurs.php : « Je dirais, en réponse, que les progrès réalisés en imagerie médicale doivent beaucoup aux études en physique et au hasard de la découverte plutôt qu’aux expériences sur animaux. C’est uniquement l’épidémiologie (études sur les populations humaines) qui donnera une réponse fiable concernant les effets de tous ces rayons sur la santé humaine. La preuve : les chercheurs et les scientifiques se disputent entre eux concernant le risque de tumeurs au cerveau suite à l’utilisation du téléphone portable, malgré beaucoup de tests sur animaux.