medias-16-sept-2015
Le 16 septembre 2015, 20 minutes publiait un article intitulé « Laboratoires: Le cri du cœur des scientifiques pour défendre la recherche animale ». Dans la première phrase, nous apprenons que « le monde de la recherche a légèrement tremblé » face à l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection. Nous serions plutôt tentés de croire l’hebdomadaire scientifique Nature qui écrivait le 13 mai que cette initiative a « paniqué les chercheurs européens », vu la mobilisation de ces chercheurs pour tenter de justifier leur pratique sur tous les plans (éthique et scientifique). Justification qui, face à un public de mieux en mieux informé, devient de plus en plus difficile. L’article était disponible sur http://www.20minutes.fr/sciences/1688387-20150916-laboratoires-cri-ur-scientifiques-defendre-recherche-animale
Le 19 septembre, Antidote Europe envoyait le commentaire suivant à 20 minutes: M. Scotto aurait pu interroger aussi Antidote Europe (https://antidote-europe.eu), une association de scientifiques qui a participé à « Stop Vivisection ». Cette initiative a recueilli dans l’Union européenne plus d’un million de signatures. Pas surprenant,
puisqu’il est démontré rigoureusement qu’aucune espèce animale n’est un modèle biologique pour une autre, l’homme en particulier. Mme Jessus, M. Chapouthier et bien d’autres en sont parfaitement informés.
Mais ils passent outre et refusent de participer à un débat scientifique sur le sujet. Croire qu’un animal est un « modèle » biologique de l’homme a des conséquences catastrophiques pour notre santé : prévention défaillante, pathologies graves en progression fulgurante et pas de progrès médicaux pour les soigner ! La « fin de non-recevoir de la Commission européenne » ? Nous nous y attendions des mois à l’avance, car nous connaissons l’intérêt des industriels pour les tests sur animaux. Ces tests permettent de prouver n’importe quoi ou son exact contraire, en toxicologie par exemple. Pratique, pour des industriels dont les lobbies font la loi à Bruxelles !