medias-18-mai-2015
Le 18 mai 2015, Claude Reiss était l’un des invités de Dimitri Pavlenko pour l’émission « Seul contre tous » consacrée à l’expérimentation animale sur Sud Radio.
Après une introduction dans laquelle les animateurs se déclaraient favorables à l’expérimentation animale, ils ont entamé un débat avec Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, et avec notre président.
Les auditeurs pouvaient également poser des questions ou faire part de leurs commentaires. Bien que l’émission ait duré une heure, notre temps de parole a été très court mais Claude Reiss a pu exposer ses arguments scientifiques. Christophe Marie a insisté sur les objections morales que soulève l’expérimentation sur des êtres sensibles et le fait que lorsqu’une règlementation a interdit ces tests (il a donné en exemple les crash tests et les tests de toxicité des produits cosmétiques), d’autres méthodes, bien plus satisfaisantes, ont été trouvées.
Nous avons également apprécié l’intervention, hélas en toute fin d’émission et sans doute écourtée par manque de temps, d’une scientifique (« Colette ») qui a expliqué que, contrairement au message qui est le plus souvent véhiculé, un traitement utilisé depuis plusieurs années pour la maladie de Parkinson a été mis au point sur l’homme et non grâce à des expériences sur des singes.
L’émission pouvait être réécoutée sur http://www.sudradio.fr/Podcasts/Seul-contre-tous/On-ne-peut-pas-empecher-les-experimentations-sur-les-animaux.
En parallèle de l’émission, un vote était réalisé sur le site internet de la radio : « On ne peut pas empêcher les expérimentations sur les animaux ! Vrai ou faux ? »
Au cours de l’émission (de 11h à midi), les animateurs annonçaient des scores d’environ la moitié des voix pour chaque réponse.
Vers 18h, le site de Sud Radio présentait ces résultats : vrai 25%, faux 75%. Bien que ce vote n’ait pas valeur de sondage officiel, il constitue encore un indice de la forte opposition du public à l’expérimentation animale.
Vers 19h30, Sud Radio diffusait des réactions d’auditeurs aux émissions de la journée.
La parole a à nouveau été donnée à « Colette ». Elle a développé les informations données plus tôt et montré, avec l’exemple concret de la maladie de Parkinson, que les données issues des animaux ne sont pas transposables à l’homme et qu’il est possible, avec les techniques modernes, de faire des études sur des patients humains, en respect des règles morales, et de faire bénéficier les patients des traitements ainsi découverts.