Pour préserver la santé humaine, bannissons les organes animaux !
Une mise en garde contre la transplatation d’organes d’animaux génétiquement modifiés sur des patients humains -les “xénogreffes”.
Une urgente mise en garde contre le principe de transplanter un organe animal dans un corps humain a été envoyée aujourd’hui aux autorités belges et européennes par Antidote Europe, une association de défense de la santé humaine créée par des chercheurs scientifiques.
Cette communication intervient à la suite de la publication dans le journal scientifique Kidney International* du rapport d’un groupe de chercheurs belges qui suggèrent que des organes de cochons génétiquement modifiés pourraient prochainement être transplantés sur des personnes et déclarent : “Aujourd’hui, nous sommes au seuil des premiers essais cliniques.”
Antidote Europe a contacté le ministre belge de la Santé, ainsi que les commissaires européens de l’environnement, la santé et la recherche scientifique. André Ménache, directeur d’Antidote Europe, leur a écrit : “A l’heure où les gouvernements se disent préoccupés par la transmission à l’homme de maladies telles que la grippe aviaire, comment peut-on justifier l’idée de transplanter des organes animaux sur des patients humains ? En plus du risque de transmission de virus inconnus, les problèmes basiques du rejet n’ont pas été résolus. Plutôt que de résoudre des problèmes de santé, ces xénogreffes vont en créer de nouveaux et bien dangereux.”
*Xenotransplantation: Where are we in 2008? B Sprangers, M Waer & A D Billiau Kidney Int 2008 74: 14-21; advance online publication, April 16, 2008; 10.1038/ki.2008.135