STOP VIVISECTION franchit la deuxième étape
Paris, le 7 janvier 2014 – Plus d’un million de citoyens européens exigent l’abolition de l’expérimentation animale. Leurs arguments sont à la fois éthiques et scientifiques.
Le décompte final des signatures recueillies en soutien à l’initiative citoyenne européenne (ICE) Stop Vivisection a été communiqué fin décembre : 1.326.000 ! Une extraordinaire mobilisation, une réussite éclatante malgré un délai de collecte en ligne injustement amputé de deux mois. C’est dire si l’attente des citoyens européens est grande.
Clôturée le 1er novembre 2013, Stop Vivisection avait collecté plus d’un million de signatures en respectant le minimum imposé dans 12 pays (7 seulement étaient requis). Première étape. Le nombre exact restait à établir, après comptage de toutes les signatures reçues sur papier. C’est cette deuxième étape qui vient d’être complétée, avec la remise de 1.326.000 signatures aux autorités concernées dans les 28 Etats membres de l’Union européenne.
Stop Vivisection demande que soit interdite l’utilisation d’animaux considérés comme des modèles biologiques de l’homme à des fins scientifiques (recherche fondamentale et appliquée, enseignement de la biologie et de la médecine humaines, toxicologie, etc.). Des méthodes modernes, plus fiables et très souvent plus économiques existent, de nos jours, pour recueillir des données pertinentes pour l’homme.
C’est maintenant aux autorités de chaque Etat membre de certifier les signatures. Si le nombre total de plus d’un million de signatures est bien confirmé, le Parlement européen devrait recevoir André Ménache, vétérinaire et représentant de l’ICE, et Gianni Tamino, professeur de biologie et suppléant de l’ICE, pour une audition publique suite à laquelle la Commission européenne dira quelle suite elle donne à Stop Vivisection.
La décision de la Commission européenne aura des conséquences directes sur la santé publique. Si la Commission refuse d’abolir l’expérimentation animale, les substances chimiques qui imprègnent déjà nos corps à notre insu, continueront à être testées -et dédouanées- sur des animaux. Il ne faudra pas alors s’étonner que le nombre de cancers, de maladies neurologiques, etc. -chez des personnes de plus en plus jeunes- continue à augmenter.
Le succès de Stop Vivisection montre que les citoyens attendent de la Commission européenne la mise en place d’une recherche scientifique et toxicologique digne du 21ème siècle, et d’une réglementation qui se dote enfin de méthodes de tests capables de protéger efficacement notre santé et celle des générations futures.
Plus d’informations sur http://www.stopvivisection.eu
Contact médias
Angela Tandura (informations sur le déroulement de l’initiative citoyenne européenne) : 06 15 27 05 71
Claude Reiss (informations scientifiques sur l’expérimentation animale et sur les méthodes qui devraient la remplacer) : 04 76 36 35 87
Antidote Europe est une association à but non lucratif, fondée par des scientifiques, pour promouvoir les méthodes modernes de recherche biomédicale et une meilleure prévention en matière de santé humaine.