Contribution au débat sur la vaccination
Sujet débattu et controversé s’il en est ! D’un côté, des laboratoires pharmaceutiques qui réalisent, sur la vente de vaccins, de colossaux chiffres d’affaires et ne veulent donc pas perdre ce marché, marché que les obligations vaccinales décrétées par le gouvernement rendent captif. De l’autre côté, des militants qui s’inquiètent du nombre d’accidents post-vaccinaux, s’appuyant sur des publications de plus en plus nombreuses recensant le nombre et la gravité de ces accidents. N’y aurait-il pas moyen de trouver un terrain d’entente ? Est-ce utopique de rêver, d’un côté, à des vaccins moins dangereux et, de l’autre, au respect du droit de chacun à disposer de son propre corps ?
Par Claude Reiss
De nombreux exemples montrent que la vaccination peut entraîner des effets secondaires graves à court, moyen et long terme, voire même être létale. D’où une crainte bien compréhensible répandue dans l’opinion, qui incite bien des parents à se montrer réticents pour faire vacciner leurs enfants. Par exemple, l’incidence des allergies, qui reflètent des dysfonctionnements du système immunitaire, a augmenté massivement depuis quelques décennies et affecte un quart des enfants en bas âge, sans qu’il soit prouvé que les vaccinations en soient responsables.
Il en résulte une situation conflictuelle, les autorités sanitaires jugeant que, statistiquement, les bénéfices des vaccinations l’emportent très largement sur les risques d’effets indésirables, tandis que les parents refusent de laisser leurs enfants courir ces risques. Pour sortir de cette situation bloquée qui ne peut se résoudre par la force, il y a une seule solution définitive : éliminer ou rendre négligeables les effets secondaires des vaccins.
Or, plusieurs facteurs principaux peuvent rendre un vaccin dangereux :
1. Des facteurs liés à la conception du vaccin :
– virus atténués qui peuvent recouvrer une virulence sous l’effet d’une recombinaison in situ avec une autre variété virale présente dans l’organisme (il y a, dans nos cellules, des centaines de virus dormants et dont nous ignorons l’existence… jusqu’au moment où ils se manifestent). Ces virus, dits « pseudotypiques », ont une virulence et une cible imprévisibles
– virus ou bactéries atténués dont l’enveloppe porte des facteurs immunogènes de cellules humaines (la cellule infectée produit des virus qu’elle enveloppe avec certains de ses propres constituants). Ces virus peuvent provoquer une réaction immunitaire contre notre propre organisme (conditions auto-immunes : sclérose en plaques, affections rhumatismales, diabète…)
2. Des facteurs liés à la production du vaccin :
– vaccin produit sur des cellules animales contaminées par des virus animaux : cas des vaccins contre la poliomyélite cultivé sur des cellules de singe contaminé par le virus oncogène SV40, cas probablement des vaccins contre l’hépatite B contaminés par le SIV (virus de l’immunodéficience simien, extrêmement proche du HIV responsable du SIDA) expérimenté pour la première fois sur la population « gay » de San Francisco chez qui a débuté l’épidémie du SIDA
– vaccins contaminés par des produits biologiques variés responsables de pathologies de gravités variables
– vaccins complémentés par des adjuvants destinés à stimuler la réaction immunitaire, comme l’éthyl mercure. Ce produit se trouvait dans les injections « triple associées » données aux nourrissons dans l’Etat de Californie. On pense qu’il est responsable de l’augmentation massive des cas d’autisme (dont les symptômes sont proches de ceux consécutifs à l’empoisonnement par le mercure) dans cet Etat, passant de 18 000 cas répertoriés entre 1968 et 1992, à 118 000 cas entre 1992 et 2002.
3. Des facteurs liés au moment de la vaccination : au cours d’une maladie virale ou peu de temps après, une vaccination augmente les chances de production de virus pseudotypiques et la mobilisation massive des ressources immunitaires peut favoriser l’émergence de globules blancs ne reconnaissant pas le « soi ».
Dans l’état actuel des connaissance en immunologie, des biotechnologies et des tests biomédicaux, il serait possible d’éliminer la plupart des ces effets secondaires des vaccins en procédant de la façon suivante :
1. Vacciner non avec des virus ou des bactéries atténués, mais avec des composants immunogènes issus de ces virus ou bactéries, purs ou en cocktail, produits par génie génétique. Exprimer ces composants dans des vecteurs d’expression (microorganismes) cultivés sur des milieux synthétiques et non sur des milieux contenant des substances d’origine animale. Contrôler en permanence la pureté du vaccin, ne pas mettre d’adjuvants.
2. Préalablement à la vaccination, enquêter obligatoirement (interrogation des parents, examen sanguin…) pour s’assurer de l’absence d’une charge virale importante ; retarder la vaccination de l’enfant jusqu’à ce que son système immunitaire soit établi (il est montré qu’une vaccination trop précoce peut être ultérieurement sans effet protecteur).
En attendant que les mesures soient prises pour réduire de façon substantielle, ou même annuler, les effets secondaires, la liberté de décider de la vaccination de leurs enfants devrait être laissée aux parents (immunitas en latin signifie « exemption de charge »).