Protéger notre santé du commerce de la maladie
Le 16 octobre 2014, le professeur Marco Mamone Capria présentait, au Parlement européen, une conférence intitulée : « Protecting our health from the business of disease » (Protéger notre santé du commerce de la maladie).
La conférence s’est déroulée tout au long de la matinée. Elle était organisée par l’eurodéputée Eleonora Evi et annoncée par le groupe EF2D (Europe of Freedom and Direct Democracy, soit Europe de la liberté et de la démocratie directe).
Dans son introduction déjà, Mme Evi mentionnait l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection, dont le logo figurait sur l’affiche de la conférence.
Le professeur Mamone Capria a évoqué plusieurs aspects de la recherche animale : historique, nombre d’animaux, etc., et, bien sûr, pertinence. Ou bien plutôt, absence de pertinence, démontrée par de nombreux articles tirés de la littérature scientifique et soulignée par le sous-titre de la conférence : pourquoi nous ne pouvons pas faire confiance aux « modèles animaux » et pourquoi il est nécessaire de dépasser cette pratique pour assurer la santé publique.
Il explique pourquoi la recherche animale fournit des données sans fiabilité pour l’homme et illustre, en développant l’exemple du Vioxx, comment, malgré de nombreux décès humains, un médicament pourtant testé sur des animaux, peut générer des profits considérables pour son fabriquant.
Un vocabulaire simple, accessible à tous, une conférence passionnante ! Si vous comprenez l’italien, vous pourrez écouter cette conférence sur www.efdgroup.eu/events/item/protecting-our-health-from-the-business-of-disease.
Si vous ne comprenez pas l’italien mais lisez l’anglais, vous pourrez télécharger les documents de présentation de cette conférence : une précieuse synthèse sur la question.